Une publication de Groupe Chevalley

Mercedes-Benz SL : une lignée de légende

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Il y a 72 ans déjà, la Mercedes-Benz 300 SL surprenait le monde et ouvrait la voie à une saga unique dans l’automobile. Empreinte d’élégance, de sportivité et de technologie, la Classe SL est indissociable de l’histoire de Mercedes-Benz.

L'une des sagas automobiles les plus longues de l’histoire 

 
 De la piste à la route, la 300 SL « Gullwing ».© Mercedes-Benz AG

Tout débute en 1952 : Mercedes-Benz revient à la course automobile avec la ferme intention d’assommer la concurrence. Développée par un aréopage d’ingénieurs parmi les plus talentueux d’alors, la 300 SL, pour Sport Leicht, fait son entrée en compétition avec fracas. D’emblée elle signe un doublé aux 24 Heures du Mans 1952 et à la Carrera Panamericana, les deux courses les plus en vues à l’époque. La légende est née.

Deux ans plus tard, Mercedes-Benz lance la production en série de la 300 SL Gullwing, directement dérivée du modèle de course; son pédigrée en compétition, son raffinement technologique – entre autres la première application en série de l’injection d’essence – ainsi que sa ligne inimitable avec ses portes papillon. Suivront un Roadster sur la même base ainsi que la plus accessible 190 SL, déclinée en coupé et cabriolet. «Dès son lancement, la Classe SL se place au sommet de la production automobile, nous confie Paul Jacquard, responsable des ventes Mercedes-Benz au Garage de Nyon - Groupe Chevalley passionné de l'histoire de la marque. Une place qu’elle ne quittera jamais au cours des sept générations du modèle qui se succéderont jusqu’à ce jour.»


Sport-chic

 Dessinée par le français Paul Bracq, la « Pagode » est aujourd’hui encore une icône de Mercedes-Benz. ©Mercedes-Benz AG

La deuxième itération de SL, lancée au Salon de Genève 1963, ajoute une touche de glamour au modèle. La forme concave du pavillon de son hard-top lui donnera le petit nom de « Pagode ». « Si les performances pures diminuent quelque peu, le confort proposé et l’onctuosité des motorisations de ce modèle permettent au SL de disposer d’une polyvalence accrue pour un usage quotidien, qualité toujours présente sur les SL actuels et qui contribue grandement à leur succès. » abonde Paul Jacquard. Les lignes tendues et élégantes de la Pagode sont signées du designer français Paul Bracq.


La star

Le successeur de la Pagode, baptisé en interne « R107 » est dévoilé en 1971. Cette génération a défini le style Mercedes-Benz pour les années 70-80, dont l’une des caractéristiques sont les clignotants avant et feux arrière nervurés. Sur le plan technique, la palette de motorisations accueille désormais des blocs V8 dont la clientèle d’Amérique du Nord est particulièrement friande. La sécurité, préoccupation permanente de Mercedes-Benz, n’est pas en reste puisque cette génération de SL dispose d’un arceau intégré aux montants du pare-brise et recevra, dès 1980, l’ABS et l’airbag conducteur dès 1982.

 A l’affiche à la télévision et au cinéma, le Mercedes-Benz SL R107 fut la plus populaire de toutes les SL. ©Mercedes-Benz AG

Sur le plan sportif, le SL sera engagé avec des équipages prestigieux sur les grands rallyes de la fin des années 70, accrochant à son palmarès la Vuelta a la América del Sud, le Safari Rally ou encore le Bandama en Côte d’Ivoire. C’est sur cette génération également qu’AMG se penchera pour la première fois sur le SL en proposant la démoniaque 500 SL AMG forte de 385 ch.

Comme l’expose Paul Jacquard, « le SL est devenu un symbole de statut social, avec toutefois une certaine retenue que n’affichent pas des sportives concurrentes. » Ce rôle de symbole de réussite, notamment en Amérique du Nord, est illustré par la présence du SL dans les feuilletons télévisés à succès (Dallas, Magnum P.I. et L’Amour du risque) ainsi qu’au cinéma où Richard Gere évoluera à son volant dans American Gigolo et Eddy Murphy dans le premier opus du Flic de Beverly Hills. 

Au cours de ses 18 ans de carrière le SL R107 s’est écoulé à plus de 250 000 exemplaires, record de ventes toujours en cours dans la série.


Technologie de pointe

 Suspension pilotée, arceau déployable et moteur V12, en 1989 le Mercedes-Benz SL se dote de raffinements technologiques. ©Mercedes-Benz AG

 C’est au SL « R129 », lancé au Salon de Francfort 1989, de succéder au bestseller R107. Et pour ce faire, il dispose de nombreux atouts, notamment sur le plan technique. C’est sur ce modèle que Mercedes-Benz introduira la suspension pilotée gérée roue par roue et la marque a imaginé un arceau arrière, invisible derrière les sièges, qui se déploie en 0,3 s dès qu’un retournement est détecté. Outre les motorisations 6-cylindres et V8, cette génération inaugurera le SL 600, mû par un V12 de 394 ch. « Avec le SL R109, la contribution d’AMG monte en puissance au travers de modèles très exclusifs, ajoutant au prestige du SL » nous explique Monsieur Jacquard. L’officine spécialisée commettra six modèles exclusifs, dont certains au tirage très limité comme le SL 36 (6-cylindres) à 2 exemplaires ou les SL 72 (35 ex.) et SL 73 (42 ex.), motorisés par un V12 de respectivement 532 et 525 ch.


De la toile au toit rigide

 Le SL « R230 » prend la suite à l’automne 2001. Si, jusqu’ici, le SL était disponible en cabriolet sur lequel il était possible d’installer un hard top optionnel pour la saison froide, le nouveau SL adopte un toit rigide rétractable, le transformant en coupé-cabriolet.

 La génération de SL lancée en 2001 passe au toit rigide rétractable permettant à l’envi de passer du coupé au cabriolet. ©Mercedes-Benz AG

A cette nouveauté de taille s’ajoute l’amortissement « Active Body Control », capable de juguler le tangage et le roulis de la caisse. « Devenue filiale de Mercedes-Benz en 1999, AMG prépare trois modèles aux performances exceptionnelles qui seront intégrés au catalogue du SL et qui officieront également comme ‘Safety Car’ en Formule 1 durant les saisons 2001 et 2002 » ajoute Paul Jacquard. La gamme accueille donc les SL 55 (V8 compresseur), SL 63 (V8 atmo) et SL 65 (V12 biturbo). En 2008 sort le coupé SL 65 AMG Black Series, limité à 350 unités et développant 670 ch et 1000 Nm.

En 2011, le SL « R231 » prend la suite avec la même philosophie ; il repose toutefois sur une nouvelle plateforme réalisée en aluminium, qui lui permet de gagner près de 140 kg par rapport à la génération précédente.


Désormais entièrement développé par AMG

Au cours des années 2010, AMG a développé deux modèles spécifiques, les coupés SLS AMG et AMG GT, le second étant aussi décliné en roadster. « Au moment de renouveler aussi bien l’AMG GT Roadster et le SL, il a été décidé, avec raison, de confier à Mercedes-AMG la conception d’un modèle pouvant prendre leur succession. » explique Monsieur Jacquard.

 Lancé en 2011, le SL R231 repose sur une plateforme entièrement en aluminium dont la masse diminue de 140 kg. © Mercedes-Benz AG


Lancé à fin 2021, le nouveau SL prend donc le nom de Mercedes-AMG. « C’est une forme de retour aux origines, où l’héritage et le savoir-faire en compétition, notamment pour la construction allégée, se marie à l’élégance et la polyvalence. » ajoute Paul Jacquard.

 L’actuelle génération de SL est entièrement développée par AMG. © Mercedes-Benz AG

Le style oscille avec finesse entre modernité et classicisme alors que, comme de coutume, la technologie prend une nouvelle dimension. Pour la première fois, le SL se dote suivant la motorisation d’une transmission intégrale et de quatre roues directrices. Les propulseurs haut de gamme sont deux V8 biturbo de 4 litres, de 476 ch (SL 55) et 585 ch (SL 63). En entrée de gamme (SL 43), Mercedes-AMG propose un 4-cylindres de 2 litres pour 381 ch/480 Nm qui dispose d’une hybridation légère. Plus que jamais le SL s’inscrit dans son temps sans jamais renier son passé. Longue vie à lui !


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