La «loi Netflix» est une tromperie. Elle passe complètement à côté des besoins des consommateurs, notamment des jeunes, dénoncent les jeunesses des partis de droite. Elles ont lancé vendredi le référendum contre la loi sur le cinéma.
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Face à l’explosion des plateformes en ligne, le Parlement a concocté un projet pour protéger la création cinématographique suisse indépendante. Les services de streaming (Netflix, Disney+, etc) et les diffuseurs étrangers, comme TF1 ou M6, devront affecter 4% de leurs recettes brutes réalisées en Suisse au secteur. Ils seront également obligés de programmer 30% de films européens.
Pour Matthias Müller, président des jeunes PLR Suisse, l’investissement équivaut à un impôt extraordinaire. Les producteurs répercuteront les frais sur les consommateurs et augmenteront le prix des abonnements.
«C’est injuste – surtout pour les jeunes générations», estime-t-il. «Une part non négligeable des utilisateurs se dirigeront vers des sites de téléchargement illégaux», argumente encore la vice-présidente des jeunes Vert’libéraux, Viriginie Cavalli.
Chacun devrait être libre de décider ce qu’il veut regarder ou non, critique l’alliance «non à la taxe sur les films». L’Etat essaie de nous dicter ce que nous devons regarder, précise Matthias Müller.
Les jeunes UDC, PLR et PVL ont jusqu’au 20 janvier 2022 pour récolter 50’000 signatures.