Entre coopérateurs partisans et opposants à l’abandon par Migros de son historique interdiction de vente d’alcool dans ses supermarchés, la campagne bat son plein. Elle se transforme même en argument publicitaire pour le numéro deux de la grande distribution. Mais les retombées économiques réelles sont, elles beaucoup plus difficiles à chiffrer.
Alors qu’il diffuse largement des annonces montrant des bouteilles de bière arborant des «oui» et des «non», le groupe se montre nettement moins bavard quant à ses prévisions de vente de bière, vin et alcools forts en cas de victoire des partisans lors du scrutin prévu le 4 juin prochain. «Tant que la décision des coopérateurs n’est pas prise, nous ne mettons rien en œuvre au niveau de l’assortiment, ni n’effectuons d’analyse ou travaillons sur des scénarios hypothétiques. Si...