Une manifestation contre le pass sanitaire et les «restrictions des libertés» a rassemblé près de 3000 personnes samedi après-midi à Genève. Parti de la place de Neuve, le cortège a traversé les rues basses pour rejoindre ensuite la place des Nations.
«Liberté, liberté!», scandaient les manifestants en réclamant aussi la démission d’Alain Berset. Quelques drapeaux suisses flottaient sur le défilé. Beaucoup de pancartes dénonçaient «le pass de la honte». «Non au pass, non au chantage et oui au retour du bon sens», pouvait-on lire sur des banderoles.
Les organisateurs avaient annoncé au programme la participation du chanteur français Francis Lalanne connu pour ses positions antivax et anti-mesures. Mais il n’a finalement pas pu venir. Plusieurs orateurs ont pris la parole à la place de Neuve. Ils ont appelé à rejeter la loi Covid soumise en votation le 28 novembre prochain. Cette manifestation qui était autorisée s’est déroulée sans débordement.
Un millier de manifestants à Bâle
Plus de 1000 personnes opposées aux mesures de lutte contre le coronavirus ont manifesté à Bâle dans un rassemblement autorisé par la police. Au même moment, près de 200 personnes participaient à une contre-manif non autorisée dans le Petit-Bâle.
Le groupe d’opposants «Mass voll» (la coupe est pleine) brillait par sa présence parmi le millier de manifestants, a pu observer sur place un journaliste de Keystone-ATS.
De nombreux drapeaux suisses flottaient également au-dessus de la foule. Les participants ont accueilli les «Freiheitstrychler» (sonneurs de cloche), arrivé un peu plus tard, par des applaudissements et des acclamations.
Au même moment, une contre-manifestation non autorisée du groupe antifasciste «Basel nazifrei» (Bâle sans nazis) s’est formée au Petit-Bâle. En début d’après-mid, on dénombrait environ 200 participants.