Révéler la beauté cachée des données et en faire le support pour des œuvres d’art, tel est l’un des objectifs de l’exposition Data Blossom – que l’on peut traduire par des «données en fleurs». Elle débute ce samedi à l’Arboretum.
Les œuvres de l’artiste turco-américain Refik Anadol, mondialement connu, du Vaudois Kirell Benzi, par ailleurs chercheur à l’EPFL, et de Florent Lavergne, basé à Prague, ressemblent à s’y méprendre, parfois, à des représentations graphiques proches d’éléments naturels. Même si, comme le souligne malicieusement Kirell Benzi dans le titre d’une de ses compositions, «ce ne sont pas des fleurs».
Kirell Benzi est chercheur au VITA (Intelligence visuelle pour le transport) à l’EPFL et data artiste depuis 2013. Son œuvre s’intitule «Ce ne sont pas des fleurs». Photo: Kirell Benzi
Reste que l’art digital peut prendre des aspects presque militants comme dans les œuvres de Florent Lavergne qui rend esthétique...